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Articles avec #a decouvrir tag
La tomate "voyage" , vous connaissez ?
Robert a récupéré au cours d'un troc-plantes en 2017 au jardin Mercier à La Côte St André, géré à l'époque par l'association B.L.E deux plants de cette tomate, appelée également "tomate du voyageur".
C'est une variété ancienne et insolite, ni hybride et ni O.G.M. de couleur rouge vif.
Ce fruit est idéal en pique-nique, en apéritif ou même en salade. grâce à sa forme "portions".
Sa chair est épaisse, juteuse et plutôt sucrée.
Pourquoi, "du voyage" ? La tomate est constituée de 4 à 15 lobes environ, ressemblant à des gouttes d'eau. Il est facile lors d'un périple d'en détacher un ou deux lobes pour reprendre des forces en les dégustant et sans abîmer tout le fruit car la coupure sèche vite ; puis de nouveau manger d'autres portions au cours de la marche.
Ces deux plants récupérés ont été confiés à Jean-Pierre, jardinier à temps complet pour non seulement produire les tomates mais surtout pour perpétuer la semence car notre jardinier ne sème que des graines récoltées par ses soins. Il en récolte en automne des dizaines de variétés différentes (tomates, blettes, mâches, poireaux, haricots, salades et chicorées diverses.... mais aussi de beaucoup de fleurs variées).
Et en ce début de septembre, il a pu photographier sa récolte !
Je tiens à signaler là que ce sont bien deux photos prises par Jean-Pierre, dans son jardin et non sur internet mais qu'on retrouvera maintenant sur la toile.
Amis jardiniers, en prévision du prochain 'jardi-troc" qui aura lieu au printemps prochain à Faramans chez J.P. abonnez-vous à ce blog ( en haut à droite) pour en être avisés de la date exacte ! ainsi que de chaque nouvel article. Le prochain sera sur la récolte du compost.
Voici donc la tomate du voyageur cultivée à Faramans (Isère) dans le jardin de Jean-Pierre :
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Naissance d'une cétoine dorée
Dans le mois de juin, je me suis aperçu que les larves de cétoine
que je présente sur le stand d'informations (comme le 24 août au festival O'Balbins's Arts ) se sont mises en cocon.
Très curieux, j'en ai cassé un (une coque très dure
maçonnée avec de la matière du compost et de déjections), voici ce que j'ai découvert :
Peu de temps après, lors
d'une réunion de bureau
de notre association, j'ai souhaité que chaque personne présente emporte un cocon pour le voir éclore.
Une dizaine de jours après, Frédérique m'a envoyé la photo suivante :
avec le commentaire : "ma cétoine est née mercredi dernier !"
J'ai été très heureux de ne pas être le seul à avoir vu ce phénomène se réaliser ! Quelle magnificence !
J'ai également pu faire observer à mes voisins l'envol d'une cétoine née d'un cocon.
Les photos précédentes ont été prises par Robert, dans son élevage ou par Frédérique
Petit rappel : la cétoine est un coléoptère de 15 à 20 mm de long, de couleur vert métallisé. Elle aime manger les fleurs de rosier, de lilas ou de sureau ; les adultes qui survivent en automne se concentrent sur les fruits de sureau, de troène ou de rosier. La femelle pond généralement en mai-juin dans un tas de compost ou de feuilles mortes, une souche ou tout endroit où elle rencontre de la matière végétale en décomposition. Je n'ai malheureusement encore jamais pu voir les œufs : ils ressembleraient à de petites billes blanches.
Les larves naissent en début d'été ; elles sont blanches avec le postérieur noir et recroquevillées en arc de cercle avec 3 paires de pattes très courtes qui leur servent à gratter pour s'enterrer.
Elles se développent ainsi pendant 2 ans environ.
Une fois arrivées à maturité, elles s'entourent d'une coque très dure faite à partir de matières contenues dans le compost et de déjections. C'est dans ce cocon que la nymphose va s'opérer durant 2 à 3 semaines pour que enfin la cétoine en sorte.
Au stade adulte, la cétoine se distingue très bien des autres insectes comme le hanneton ou la lucane. Mais c'est au stade larvaire que la confusion est possible : la larve de la cétoine ne vit que dans des endroits où il y a des matières carbonées en décomposition (compost, souche ou arbre mort, feuilles mortes...), tandis que celle du hanneton vit dans la terre, elle creuse des galeries pour trouver les racines des plantes. Celle de la lucane vit dans les charpentes des maisons pour les détruire ou dans du bois à l'abri et a de plus grosses mandibules.
Pour différencier la larve de la cétoine dorée de celle du hanneton, il faut repérer leur lieu de vie comme indiqué précédemment. Mais le moyen le plus efficace est d'observer son mode de déplacement car celle de la cétoine rampe sur le dos avec ses petites pattes en l'air (elle ne se sert pas de ses pattes pour avancer), tandis que celle du hanneton avance sur le ventre à l'aide de ses pattes.
La cétoine est utile pour la décomposition des matières végétales, en particulier des arbres morts puisque sa larve s'en nourrit. Dans le compost, elle active la dégradation des déchets organiques en les fragmentant ; il ne faut surtout pas supprimer les larves présentes dans le compost !
Au jardin, la cétoine se déplace de fleur en fleur pour se nourrir de pollen et de pétales , elle participe donc à pollinisation.
Mais entre son action destructive de fleurs et son action favorable pour la pollinisation et le recyclage, la balance reste de loin très positive car une grande partie des cétoines meurent en juin après la ponte et celles qui survivent se nourrissent en automne de baies mûres.
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Notre sortie en Bourgogne
Au rendez-vous de 10 heures à St Siméon pour le covoiturage, les neuf personnes inscrites auprès de Florine se sont réparties dans deux véhicules ; nous sommes arrivés à Diconne (71) pour déjeuner, notre hôte nous ayant réservé une pièce dans son garage. L'ambiance très conviviale nous a permis de découvrir et de déguster des mets et des produits que chacun avait préparés.
Dès 14 heures, la visite commentée de deux heures de la Forêt Gourmande a pu démarrer, après une marche d'une centaine de mètres qui nous amène à l'entrée du jardin-forêt d'une superficie de 2 hectares et demi.
A la création en 2010, c'était une parcelle de prairie, pâturée par des chevaux, donc avec un sol fortement compacté qu'il a fallu nourrir avec beaucoup de matière organique locale (paille, feuilles mortes, aiguilles de pin, BRF, bois morts...) et des plantes améliorantes (consoudes, aulnes...) et avec des techniques respectueuses du sol comme le non-labour et la plantation directe.
C'est devenu un espace boisé de création, d'études et d'essais
d'expérimentations pour changer nos regards sur le monde, sur nos sociétés industrialisées ; il s'agissait pour le propriétaire de reforester de manière intelligente et créatrice en utilisant à la fois le recolonisation naturelle par les bois encadrant la parcelle et des espèces ligneuses pérennes provenant d'autres parties du monde en vue d'affronter les dérèglements climatiques à venir et avec une recherche constante d'harmonie et d'esthétisme associée à une grande richesse biologique.
Les premiers arbres plantés il y a 8 ans commencent seulement à donner leurs fruits. Autour de la parcelle, un corridor biologique a été respecté afin de permettre le passage d'animaux sauvages.
Beaucoup d'herbacées couvre-sol, des plantes aquatiques autour de deux
petites mares, des lianes, vignes et ronces , des plantes originaires de Patagonie, du continent nord-américain... font partie de l'environnement (comme le pois de Sibérie qui résiste entre moins 40 et plus 40°C)
Fabrice, le créateur de cette forêt nourricière a voulu réaliser des
"mosaïques de milieux" qui peuvent héberger différentes formes de vie ; ainsi, si un insecte vient "prédater" une plante, les auxiliaires vont agir rapidement. Les ronciers qui ont un rôle bénéfique sur la croissance des arbres et qui peuvent servir de protection aux jeunes plants contre les herbivores sont de toutes formes. Il y a aussi les guirlandes de lianes, les fourmilières, la ruche, les refuges à orvets et à crapauds, les paillis, toute une flore comestible ou utilitaire et les sentiers permettant la visite.
Dans ce jardin-forêt, la floraison a lieu toute l'année avec des arbres ou arbustes qui vont fleurir au cœur de l'hiver ou cœur de l'été , période assez pauvre en fleurs -seuls quelques parterres de fleurs
d'été- pour nourrir les pollinisateurs.
Les variétés anciennes de fruitiers ou de vignes ont été installées, très rustiques et hyper productrices qui résistent à ces maladies rapportées du continent américain.(mildiou, oïdium, phylloxéra).
En somme, une visite qui a beaucoup intéressé et qu'on devrait proposer à nouveau à l'automne ou au printemps prochain.
Nous précisons là que le lundi de Pentecôte, on renouvelle la visite des jardins de Terre Vivante à MENS (38) , covoiturage et pic-nic (offert par l'association pour les adhérents )
animations prévues en juin : ouverts à tous !
- le 1er juin à Faramans, chez Jean-pierre : troc-plantes de 9h à midi (plantes gratuites à emporter)
vous pouvez également donner !
et visite du jardin de Jean-Pierre
- le 15 juin atelier chez Florine à Brézins, de 10h à midi : pour bien démarrer un composteur de jardin et d'un lombricomposteur et visite du jardin de Florine
A vos agendas ! Abonnez-vous à ce blog pour en être informé.
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Jardi'Troc à Beaurepaire
Le lundi 17 avril 2017, l'association "Les Amis de la Platte" organise une journée autour du jardin "Jardi'Troc" à Beaurepaire. De 9h à 18h, à la salle du Rocher, vous pourrez échanger vos plantes et accessoires de jardin. Et lundi de Pâques oblige, vous pourrez participer à une chasse aux oeufs à 10h.
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Les alternatives aux pesticides
Du 20 au 30 mars 2017 se déroule la 12ème semaine des alternatives aux pesticides. Sur leur site internet, nous ne trouvons pas d'évènement très proche de chez nous.
Toutefois, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 31 mars 2017, la médiathèque de St Jean de Bournay met en place une exposition sur la charte régionale « Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages », en partenariat avec le Syndicat Rivières des 4 Vallées.
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Terre Vivante : 3 idées cadeaux en 1
Dans mon article de mardi qui introduisait cette série "cadeaux de Noël", je vous parlais de Terre Vivante.
Terre Vivante a été fondée par 7 passionnés d'écologie en 1979 à Paris. Un an plus tard naissait la revue des Quatre Saisons du Jardinage (rebaptisée maintenant les 4 saisons du jardin bio) et trois ans plus tard, cette maison d'édition publiait son premier livre. Depuis paraissent 20 à 25 ouvrages chaque année. Vous pouvez feuilleter leur catalogue en ligne ici.
En 1994, Terre Vivante quitte Paris pour Mens au pied du Vercors pour créer un centre écologique, lieu de découverte, d'apprentissages et de stages.
A travers Terre Vivante, je vous propose donc 3 pistes de cadeaux :
- un abonnement à leur revue (un magazine tous les deux mois)
- un livre parmi les 170 en catalogue (par exemple, "Composts et Paillis" de Denis Pépin)
- une visite ou un stage au centre écologique
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Après le compost, les purins...
Je continue aujourd'hui ma proposition de livres à offrir ou à vous faire offrir pour Noël. Celui-là encore vous pouvez aller le découvrir à la médiathèque de St Siméon de Bressieux. C'est comme cela que je l'ai connu et que je me suis dit qu'il fallait que je me l'achète.
De quel livre s'agit-il ? De "Purin d'ortie & compagnie" de Bernard Bertrand, Jean-Paul Collaert et Eric Petiot, préfacé par Michel Lis, chez les éditions de Terran.
La 1ère édition de ce livre date de 2003. Après une 2ème édition en 2007 puis une troisième en 2009 (celle que j'ai et que vous trouverez à la médiathèque), vous pouvez maintenant acheter la 4ème édition de 2012.
Ce qui m'a plu dans ce livre, c'est de découvrir que faire des purins n'est pas si compliqué et qu'il n'existe pas que les purins pour utiliser "les plantes au secours des plantes". En fait, les purins sont des extraits fermentés mais nous pouvons aussi concocter des décoctions, des infusions et des macérations en fonction de notre temps disponible et du besoin au jardin.
Ensuite 25 plantes nous sont présentées, de l'absinthe à la valériane, en passant par l'ortie bien sûr. Pour les auteurs, "les trois mousquetaires des plantes de premier secours sont, comme par hasard, au nombre de quatre : ortie, consoude, prêle et fougères".
Pour moi, ce livre est une bonne occasion d'échanges de plants et de pratiques, à développer à travers des ateliers animés par les Amis des Lombrics, par exemple !
Encore une fois, pour acheter ce livre, privilégiez l'éditeur, ici.
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Un abonnement comme cadeau de Noël
Aujourd'hui, je ne vais pas vous parler d'un livre mais d'une revue : La Salamandre.
Fondée en 1983 par un jeune naturaliste alors âgé de 11 ans, La Salamandre est une revue qui propose tous les deux mois de découvrir la nature qui vit et pétille tout autour de chez vous. La sensibilité des textes, la richesse des nombreuses illustrations, la qualité des photos et de l’impression et enfin l’absence de pages de publicité font aujourd’hui de la «revue des curieux de nature» une référence forte de 26000 abonnés aux quatre coins de Suisse romande et dans toute la France.
Cette revue existe pour 3 catégories d'âge :
- La Petite Salamandre de 4 à 7 ans, par laquelle mes enfants et moi avons découvert cette revue, des anciens numéros nous ayant été prêtés par une amie. Merci Valérie !
- La Salamandre Junior de 8 à 12 ans, à laquelle ma fille est abonnée.
- Pour les grands, La Salamandre.
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De beaux cadeaux pour Noël
En avril dernier, je débutais une section "livres" sur notre blog. Je vais tenter de l'étoffer les jours qui viennent pour vous aider dans votre quête de beaux cadeaux de Noël.
Le premier (et seul) livre que je vous ai déjà présenté est "Le jardin voyageur" de Peter Brown, un très joli livre pour les enfants... et pour les adultes. Ce livre, je ne l'ai pas chez moi, mais mes enfants et moi l'empruntons régulièrement à la médiathèque de St Siméon de Bressieux.
Vous pouvez y trouver aussi d'autres livres sur lesquels nous nous appuyons beaucoup chez les Amis des Lombrics. Aujourd'hui, je vais vous parler de "Composts et paillis" de Denis Pépin.
