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Articles avec #nos conseils tag

Que faire des feuillages de bambous ? Réponse

21 Mars 2016 , Rédigé par Charlotte Barbut Publié dans #nos conseils

Je vous proposais hier 5 solutions pour des feuillages de bambous.

1. Je les jette dans la poubelle. NON

Ce n'est pas une bonne solution. Vous allez remplir d'un coup votre poubelle. De plus, les déchets "verts" sont des déchets qui ne sont normalement pas autorisés dans nos poubelles.

2. Je les emporte à la déchetterie. OUI mais...

Si vous comptiez jeter ces feuillages à la poubelle, voici la solution de remplacement : les emporter à la déchetterie et les déverser dans la benne pour les déchets "verts". Ils sont généralement ensuite envoyés dans des sites de compostage industriels. Il y a donc bien valorisation.

Mais il faut savoir que la quantité de déchets "verts" apportés en déchetterie augmente chaque année, ce qui augmente le coût de traitement. Ce coût se retrouve dans la TEOM (Taxe d'Enlèvement d'Ordures Ménagères) prélevée avec votre taxe d'habitation ou par une autre manière de financer la gestion des déchets sur votre territoire.

3. Je les mets dans mon composteur. OUI mais...

Vous choisissez une solution où vous vous sentez responsables de vos déchets. Et surtout vous ne voyez pas ces feuillages uniquement comme des déchets ! BRAVO !

Dans votre composteur, mélangés à d'autres matières compostables (épluchures de fruits et légumes, feuilles mortes, broyat...), ces feuillages vont se transformer en une matière riche en humus qui permettra de rendre et maintenir votre sol en bonne santé. Par contre, si vous avez beaucoup de feuillages, vous risquez de vite remplir votre composteur (à moins que vous compostiez en tas). Et pensez à brasser vos apports avec ce qui était déjà dans le composteur !

4. Je les brûle. NON

Depuis novembre 2013, un arrêté préfectoral interdit de brûler les déchets de végétaux en Isère. Il en est ainsi dans toute la région Rhône-Alpes au moins.

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Que faire des feuillages de bambous ?

20 Mars 2016 , Rédigé par Charlotte Barbut Publié dans #nos conseils

Que faire des feuillages de bambous ?
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En Octobre......

29 Septembre 2015 , Rédigé par Robert THIVOLLE Publié dans #nos conseils

mise en place des bois raméaux entassés foulés
mise en place des bois raméaux entassés foulés

En octobre :

Récoltez les fruits d'automne :

Les pommes, les poires sont des fruits "climactériques" : ils ne mûrissent pas sur l'arbre mais au cours de leur conservation.(comme les kiwis, les bananes, les avocats...)

Ils peuvent donc être récoltés encore verts mais à un stade précis : "la maturité physiologique".

Pour déterminer celle-ci, couper un fruit en deux : si les pépins sont teintés de brun, la cueillette peut débuter.

L'art de l'affinage :

Les poires sont des délices qui se méritent : avant d'être dégustées, elles doivent être affinées:

la fraîcheur et l'humidité d'un fruitier ou d'un réfrigérateur dédié à leur conservation bloquent l'évolution de la maturité des poires ; il faut donc pendant quelques jours avant de les consommer les placer à température ambiante, dans un compotier par exemple.

Cueillez les courges :

Pour pouvoir se conserver le plus longtemps possible, il faut que les potimarrons et autres courges soient récoltées à parfaite maturité ; l'époque de celle-ci varie selon les variétés, les années, les jardins.

Attendez donc pour les ramasser que leur pédoncule soit parfaitement sec et coupez-le le plus haut possible au dessus du fruit.

L'oïdium, maladie d'automne :

Un voile blanchâtre recouvre les feuilles dont certaines se dessèchent : l'oïdium a frappé !

Dans le potager, ce champignon attaque plus particulièrement les plantes de la famille des Cucurbitacées, surtout en automne. Les traitements contre l'oïdium sont à base de souffre, mais ils sont inutiles à cette saison où la maladie n'a aucun impact sur les récoltes.

Que faire des tomates vertes ?

En tartes, en beignets ou en confiture, mangez-les ! Il est vrai que ces fruits immatures contiennent de la solanine, une substance toxique. Mais la nature est bien faite : la solanine rend les tomates tellement amères qu'elles sont immangeables crues et comme elle est détruite par la cuisson, on peut déguster n'importe quelle préparation à base de tomates encore vertes.

"Refaire" des graines de tomates :

Coupez les fruits en deux et versez dans un petit récipient les graines encore enveloppées de pulpe ; au bout de plusieurs jours, après que celle-ci se soit recouverte de moisissure, déposez les graines dans une passoire très fine à placer sous l'eau du robinet. Recueillez-les et faites-les sécher sur du papier absorbant avant de les ensacher.

Des feuilles en tapis :

que faire des feuillages des fruitiers malades, ceux-ci pouvant contenir des spores en dormance de moniliose, tavelure et autre champignon ?

Utilisez-les pour couvrir les légumes de pleine terre (qui n'intéressent en rien les maladies des fruitiers) ou bien ajoutez-les au tas de compost dont la fermentation détruit les spores.

Bref, des BREF !

Que faire de tous ces branchages accumulés après la taille des haies, de rosiers ou de fruitiers lorsqu'on ne dispose pas de broyeur à végétaux ?

Préparez pour le printemps prochain une parcelle enherbée du jardin en utilisant les BREF "bois raméaux entassés foulés". (voir image )

Il suffit pour cela d'étaler les branchages en couvrant efficacement le sol puis de les tasser en marchant dessus. Quelques mois plus tard, lorsqu'on retire les restes de BREF, la terre est nue et ameublie à souhait.

Le paillis de feuilles mortes :

La forêt ( comme la prairie naturelle) vit des restes de ses propres débris ; les feuilles mortes représentent 70 % des débris tombés à terre, les 30 % restants sont les brindilles, les branches mortes (déjà en partie décomposées par des insectes et des champignons avant même de tomber), les faines, glands et baies.

Il est donc logique qu'au jardin, le paillis de feuilles mortes suffise pour nourrir les vivaces,les arbustes, les haies, les arbres. Les feuilles forment le paillis le plus efficace pour améliorer la vie et la structure de la terre du jardin.

Témoignage : dans mon petit jardin, je paille les vivaces tous les ans, après le nettoyage des massifs avec des feuilles de platane broyées à la tondeuse (ou avec des coquilles de noix)

Le broyat de ces feuilles est très facile à étaler entre les touffes de vivaces et en bordure des allées, les feuilles de platane se décomposent lentement et durent au moins un an. De ce fait, je n'ai plus besoin d'aérer et de désherber ; le seul travail consiste à diviser les vivaces devenues trop imposantes et à refaire la bordure des allées.

origine des infos  : l'Agenda de Terre Vivante et Composts et paillis de Denis Pépin

Pour les gourmands !

Relish de tomates et poivrons :

Entre pickles et chutney, les relish sont des condiments plus ou moins sucrés ou relevés mais toujours confectionnés avec des légumes à la saveur marquée.

Faites revenir 250 gr d'oignons finement hachés dans 4 cuillères à soupe d'huile d'olive. Incorporer 1 gousse d'ail écrasé, 2 gros poivrons rouges coupés en petits dés, 1 cuillère à café de paprika, du poivre et un peu de sel.

Ajoutez 10 minutes plus tard 500 gr de dés de tomates avec 250 gr de sucre en poudre et 25 cl de vinaigre de vin. Le tout doit mijoter une bonne heure et être remué de temps à autre ; en fin de cuisson, ajoutez un peu de tabasco puis versez en pots. Attendez 2 mois avant de consommer ce condiment.

Liqueur de prunelles :

ces baies doivent avoir subi les assauts du gel pour être mangeables, mais avant que les oiseaux ne s'en soient régalés !

L'astuce ? Cueillir les prunelles assez tôt et les congeler.

Dans un grand bocal, versez 500 gr de prunelles bien mûres ou décongelées avec 500 gr de sucre et 60 cl de gin (ou d'eau de vie à fruits) Conservez durant 2 mois en remuant régulièrement pour bien mélanger les ingrédients. Filtrez la liqueur et embouteillez.

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A propos... du sureau noir

7 Juin 2015 , Rédigé par Robert Thivolle Publié dans #nos conseils

arbuste de sureau noir (sambucus nigra)

Cet arbuste (sambucus nigra) à branches creuses et souvent courbées peut mesurer jusqu'à 8 mètres et vivre plus de 100 ans. Il est de croissance rapide surtout dans les sols fertiles et frais. C'est une essence de lumière ou de demi-ombre dite héliophile (du grec : hélios = soleil et philos = amis). On n'en trouvera donc pratiquement pas au cœur de la forêt mais plus facilement en lisière de bois, et communément dans les haies ou sur les berges des cours d'eau, aux abords des habitations, dans les friches ou les remblais.

Risque de confusion :

- le sureau noir peut être confondu avec le sureau yèble,(sambucus ébulus) dont les baies peuvent être toxiques (diarrhées sévères et vomissements)

- le sureau yèble est une vivace herbacée qui disparaît en hiver, le sureau noir est un arbuste ligneux

- la floraison de l' yèble est plus tardive de juillet à août alors que le noir fleurit en mai-juin

- le yèble tourne ses fruits vers le haut alors que sur le "noir" ils retombent vers le sol,

- le yèble ne dépasse pas 1,80 m de hauteur

Particularités du sureau noir (nigra) :

  • si on frotte ses feuilles dans nos mains, elles dégagent un parfum âcre et désagréable,
  • ses branches sont creuses, ce qui en fait un refuge de prédilection pour de nombreux insectes.
  • son feuillage dense et les nombreuses fourches qu'offrent ses branches en font un lieu de choix pour les oiseaux nicheurs
  • les fleurs attirent , en outre, quantité de butineurs : abeilles, mouches, papillons... et les baies font le régal de plus de 60 espèces d'oiseaux ( fauvettes des jardins, merles noirs, grives, rouges-gorges...)

Dès juin, le sureau noir donne naissance à de petites fleurs blanc -crème très parfumées ( elles ont reçu le titre de "vanille du pauvre" ) en forme d'ombelles et en juillet à des fruits ayant l'apparence de baies noires arrivant à maturité fin août.

Au jardin, les feuilles de sureau accélèrent la décomposition du compost et le purin de ces feuilles est utile en jardinage biologique pour combattre mildiou et pucerons ; il aurait en outre le pouvoir de repousser les petits rongeurs (souris, mulots et campagnols)

Faire macérer 1 kg de feuilles pendant quelques jours dans 10 litres d'eau de pluie ( 3 jours pour de l'engrais et 10 jours pour l'insecticide), puis filtrer ; arroser ou  pulvériser sur les plantes atteintes. (faire un essai au préalable)

Parasites :

- le champignon appelé "oreilles de Judas" se trouve souvent sur les vieilles branches du sureau noir ;

- le puceron noir du sureau, bien spécifique au sureau n'ira pas sur d'autres arbres , il effectue tout son cycle sur l'arbre, hivernant sur les racines sous forme d'œuf l'hiver. Au printemps, les adultes forment des manchons noirs sur les jeunes pousses ; ils sont souvent accompagnés de fourmis qui viennent profiter de leur miellat, leur assurant une protection en retour.

Les adultes accumulent la sambunigrine contenue dans les jeunes tiges , des feuilles et des fleurs et qui les protègent naturellement de certains prédateurs comme la coccinelle à sept points mais pas celle à deux points qui reste indifférente à cette toxine.

Ce petit arbre est connu depuis des siècles pour ses vertus médicinales et ses propriétés thérapeutiques (on se sert de son écorce, de ses feuilles , de ses fleurs et de ses baies), preuve en est des multiples surnoms dont on l'affuble et qui se passent de commentaires : le protecteur du foyer, l'arbre aux fées, le pharmacien de la maison, arbre-médecine, suzerain des ruines, prince des décombres......

En cuisine, ses fleurs sont très prisées pour confectionner les desserts, les beignets, les sorbets, d 'excellents vins et sirops,des tisanes rafraîchissantes, les pommes conservées sur un lit de fleurs de sureau séchées prennent un goût exotique d'ananas, ajouter des fleurs à la compote de pomme lui donne également ce goût d'ananas.

ses baies pour les confitures, le sirop, limonades, le rob (le concentré du jus des baies) pour le colorant alimentaire, les encres alimentaires servant à identifier les quartiers de viandes en boucherie.

Recette de la confiture de baies :

  • 1 kg de jus de baies de sureau noir (nigra)
  • 1 kg (ou moins) de sucre cristallisé
  • Egrapper les baies bien mûres et les écraser, les passer au chinois pour en extraire le jus.
  • Peser 1 kg de ce jus
  • Faire dissoudre le sucre dans un peu d'eau bouillante
  • Verser le jus de sureau et laisser bouillir 15 à 20 minutes
  • Ecumer et mettre en pots.

D'autres recettes (avec baies et fleurs) : www.vignes.be // www.jeanlmichelvideau.com // www.suite101.fr // www.jardins-et-ecotourisme.fr

(Informations prises sur wikipedia.org et univers-nature.com)

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Avant l'été ...................

27 Mai 2015 , Rédigé par Robert Thivolle Publié dans #nos conseils

A la floraison de la glycine, c'est la fin du printemps et l'arrivée de l'été.

Fin mai, début juin, il faut surveiller le compost, car les déchets de la cuisine cumulés depuis l'hiver commencent à se tasser ; il faut donc aérer en fournissant un bon brassage (créer un trou et le combler en faisant le tour du composteur).

Dans le jardin, il est temps de mettre en place les paillages avant les fortes chaleurs. Cela évitera

la formation d'une croûte à la surface de la terre nue (battance) à la suite de fortes pluies ou d'arrosages soutenus. Les massifs de fleurs mais aussi, les légumes, les arbustes apprécieront ce paillis qui se décomposera lentement et facilitera le système racinaire (zone nourricière du sol )

N'hésitez pas à planter des fleurs dans le potager ou au pied des framboisiers, cassissiers et autres arbustes fruitiers. Outre que la plupart des plantes de fleurs sont aromatiques ou médicinales, elles sont souvent mellifères et attirent de nombreux insectes pollinisateurs et auxiliaires (se dit des animaux --insectes, oiseaux, mammifères...-- qui aident le jardinier en consommant ou en parasitant d'autres animaux ravageurs des plantes cultivées-- pucerons, chenilles, cochenilles...--)

La capucine naine trouve sa place partout dans le jardin ; elle est très utile au potager car elle fixe les pucerons et les éloigne des légumes (pièges à pucerons)

L'œillet d'Inde est également un répulsif contre les pucerons et les fourmis qui les "élèvent", mais aussi contre les nématodes (espèces de vers ravageurs microscopiques qui attaquent les racines des plantes, à ne pas confondre avec les espèces présentes dans le compost et paillis)

L'œillet d'Inde éloigne les ravageurs mais attire les insectes pollinisateurs, comme les syrphes à l'état adulte et qui sont des grands amateurs de pucerons à l'état larvaire.

Une autre particularité de cette fleur : la substance libérée par ses racines (le Thiofène) empêche naturellement le liseron et le chiendent de se développer sur le sol. On peut faire son propre herbicide bio à base de thiofène.

Le souci est une fleur indispensable au potager et très facile à cultiver.Son odeur forte mais pas désagréable est un puissant répulsif pour les parasites comme les pucerons, les vers de chou, de tomates, mouches blanches, doryphores...

Sa couleur jaune attire les insectes pollinisateurs et en fait une belle plante mellifère. A planter donc à côté des plants qui ont besoin d'être pollinisés comme les tomates, courgettes, aubergines.

Les syrphes y pondent et leurs larves sont de très grosses consommatrices de pucerons ;

ainsi la boucle est bouclée et le potager est bien protégé.

                                          =+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+

Le syrphe appartient à la famille des diptères (mouches) , il ne pique pas. Le syrphe a 2 ailes, tandis que la guêpe en a 4. Camouflés comme des petites guêpes, en jaune et noir pour faire peur à leurs prédateurs, ils volent étonnamment vite et font aussi du sur-place au-dessus d'une fleur par exemple. Ils logent en hiver dans des tiges creuses, des tuteurs, ou du paillis, détritus ; donc ne pas tout nettoyer, laisser des haies riches et variées, les syrphes et bien d'autres auxiliaires y trouveront refuge. Les larves sont précoces et actives dès le printemps ; ce sont des asticots, carnassiers boulimiques qui consomment du printemps à l'automne toutes sortes de pucerons par centaines. Elles sont dites "sangsues" parce qu'elles sont retenues aux feuilles par des sécrétions buccales collantes.

Toujours tenir une coupelle d'eau en été ou un plan d'eau, une fontaine pour les abreuver.

(informations prises sur COMPOST ET PAILLIS de Denis Pépin-l'agenda de Terre Vivante et sur Internet)

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Que faire de la tonte de gazon ?

25 Avril 2015 , Rédigé par Robert Thivolle Publié dans #nos conseils

Que l'on parle d'ordures ménagères ou de déchets verts, le déchet le plus facile à gérer, à éliminer est celui que l'on ne fait pas !

La saison de la tonte des pelouses est commencée ; comment dépenser moins ?

  • éviter les aller-retours à la déchetterie (carburant et temps)
  • consommer moins d'eau pour arroser le jardin
  • plus besoin d'acheter des engrais et du paillis.

Ne tondre qu'une partie de la pelouse : laisser une largeur de coupe en bordure de haie ou tondre en damier, c'est à dire laisser des carrés en prairie naturelle, une seule tonte au printemps et à l'automne ; vous aurez moins de déchets verts, vous espacez les corvées de tonte et favorisez la pollinisation grâce aux fleurs laissées (pissenlits, boutons d'or, serpolet et myosotis sauvages, bleuets, plantains).......finie la monochromie vert ! (voir image du bas)

Pratiquer le mulching : cette technique consiste à laisser le gazon coupé sur place, les brins d'herbe se décomposent naturellement en nourrissant le sol. (une pelouse fertilisée naturellement et gratuitement, moins de tonte à ramasser et à stocker)

Utiliser les tontes de gazon en paillage : consiste à recouvrir le sol avec des végétaux pour :

- réduire la pousse des mauvaises herbes et l'achat de produits chimiques

- nourrir le sol en engrais naturel

- limiter l'évaporation de l'eau, donc l'arrosage

- protéger les plantations (arbustes, fraisiers, légumes, fleurs) des variations de température extrême (gel ou sécheresse)

De préférence, laisser l'herbe coupée une journée au soleil et l'étendre sur une épaisseur de 10 cm environ (2 à 3 cm si l'herbe est fraîche), les micro-organismes et les vers amèneront les nutriments directement aux racines, renouveler les apports dès que l'épaisseur a sensiblement diminué.

On peut également pailler avec des feuilles mortes, des petits branchages, les tailles de haies, les épluchures de légumes, des coquilles de noix, de chataignes...

Toutes ces pratiques évitent de remplir exagérément le composteur avec de l'herbe coupée.

 

 

 

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Le purin de pissenlits

25 Avril 2015 , Rédigé par Robert Thivolle Publié dans #nos conseils

Plusieurs personnes de mon village m'ont demandé des renseignements sur les purins, macération de végétaux, appelés aussi "extraits fermentés".

Cet article va paraître dans le bulletin municipal de Mai.

Les purins de plantes peuvent être :

  • insecticides et fongicides : ils ont la propriété de tuer les insectes et champignons parasites

  • insectifuges : ils agissent comme répulsifs contres les insectes
  • stimulateurs des défenses naturelles : ils rendent les plantes plus résistantes aux maladies et attaques de parasites
  • fertilisants et activateurs de croissance : ils apportent aux cultures les éléments minéraux nécessaires à leur bon développement

L'intérêt est donc double : vous prenez soin de vos plantes, sans utiliser de produits nocifs pour l'homme et la nature et sans dépenser un sou !

Depuis le mois de mars, le pissenlit (ou dent de lion) pousse en abondance dans nos jardins, en bordure, sur nos pelouses...

Avant l'apparition des boutons floraux, les feuilles peuvent se consommer en salade, avec lardons, œufs durs ou anchois, mais après, la plante toute entière sert à fabriquer un élixir bon pour le jardin.

C'est une plante toute indiquée pour la fabrication d'un purin riche en phosphate et donc idéal pour la culture de la tomate ou de la citrouille qui en sont très gourmandes ; ce minéral aide au développement racinaire et renforce la plante.

Le potassium contenu dans ce purin améliore la production de fruits et de fleurs.

La recette : commencez par récolter 1,5 à 2 kg de pissenlits (feuilles, fleurs et racines), puis les couper grossièrement ; dans un récipient (éviter le métal) les mélanger à 10 litres d'eau de pluie de préférence et laisser macérer pendant une dizaine de jours, en remuant quotidiennement pour activer le processus de fermentation qui est terminé lorsque la mousse a cessé de se former à la surface.

Dès que cette préparation est stable, la filtrer, avec un linge, papier-filtre ou passoire de cuisine.

Un purin bien préparé et correctement filtré peut conserver son efficacité pendant plusieurs mois, à condition de le garder dans un endroit frais, dans un récipient non métallique, à l'abri de la lumière.

astuce ! pour éviter l'étape du filtrage, on peut mettre les végétaux dans un sac (vieux draps, toile de jute...) en y plaçant un caillou à l'intérieur pour maintenir le sac immergé : vous n'avez plus qu'à retirer le sac quand la macération est terminée.

Les résidus de la macération peuvent se mettre au compost ou être enterrés lors de la plantation des tomates, en recouvrant d'un peu de terre pour que les racines ne soient pas au contact.

Si en fin de saison, il reste du purin, arroser le tas de compost avec.

Utilisation et dilution :

pour arroser le sol, quelques semaines avant la mise en place des légumes, ne pas diluer ;

en arrosage au pied de la plante, diluer : 1 litre de purin pour 5 litres d'eau ;

sur feuillage : ce purin n'est pas préconisé en pulvérisation foliaire , (d'autres purins se pulvérisent sur les feuilles comme traitement contre les insectes ou maladies)

On peut associer plusieurs purins (pissenlits, orties, consoude) : un cocktail enrichi à l'azote ou contre les insectes parasites.

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Que faire des peaux d'agrumes ?

21 Février 2015 , Rédigé par Robert Thivolle Publié dans #nos conseils

les écorces d'agrumes dans le compost
les écorces d'agrumes dans le compost

(source :" l' Agenda 2014 du jardinier bio" de terre vivante et "composts et paillis" de Denis Pépin, édité à terre vivante )

Que faire des peaux d'agrumes ?

On préconise souvent d'éviter de mettre les épluchure d'agrumes sur le compost. Elles ne se décomposeraient pas et même dégageraient un insecticide naturel néfaste...

Il n'en est rien ! Les peaux issues d'une consommation familiale normale se dégradent très

bien, quand elles sont mélangées à d'autres déchets. Elles sont riches en sels minéraux, comme le calcium et la potasse (27%), et contiennent par ailleurs de l'azote, des sucres facilement fermentescibles, des pectines, de la cellulose et un peu de lignine.

Humides, elles sont vite attaquées par les micro-organismes, en particulier les moisissures.

En revanche, si vous laissez sécher et se racornir les peaux d'agrumes, elles auront plus de mal à se décomposer.

Quant à la toxicité pour les vers du compost, les composés aromatiques des agrumes (d-limonène) sont vite décomposés ; les traitements fongicides, utilisés après récolte retardent un peu leur décomposition mais représentent des quantités infinitésimales. Le risque est plus grand pour notre santé ! donc mangeons des fruits bio ou non traités après récolte.

Concernant l'acidité, également incriminée, elle ne doit poser aucun problème, car le compost domestique est rarement acide. On peut préciser ici que les pelures d'oignons, les déchets de rhubarbe..., considérés avec les agrumes comme étant trop acides, n'acidifient pas le compost s'ils sont bien mélangés à d'autres déchets (en particulier, coquilles d’œuf finement écrasées et séchées, quelques pincées de cendre de bois non traité)

Penser à enlever les étiquettes collées sur les peaux (même chose pour les autres fruits)

Attention dans un lombricomposteur ! : réceptacle plus petit et plus sensible aux variations de pH, il est conseillé d'en limiter les apports et de couper en petits morceaux les écorces d'agrumes, notamment celles du pamplemousse. Ce dernier conseil est valable aussi pour un composteur d'extérieur, les fruits ne doivent pas être mis entiers, mais coupés en morceaux.

OU ................................................recyclage......... gourmand

Des peaux d'orange à ne plus savoir quoi en faire ?

Transformez-les en orangettes !

Taillez en lanières les peaux de 5 oranges (non traitées). Faites-les cuire à couvert dans 1 litre d'eau bouillante durant 50 minutes. Ajoutez 500 gr de sucre, puis poursuivez la cuisson une demi-heure.

Laissez reposer 24 heures. Faites bouillir à petit feu jusqu'à ce que le sirop soit évaporé.

Placez les bâtonnets d'écorce sur une grille à four très doux (th1, 30 ° C) pendant 2 heures, puis plongez-les dans du chocolat noir fondu. Ils se gardent au moins 3 mois dans une boite métallique.

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Tranformez les ails, oignons, échalotes....

21 Février 2015 , Rédigé par Robert Thivolle Publié dans #nos conseils

Tranformez les ails, oignons, échalotes....

(source : "l'agenda 2014 du jardinier bio" Terre Vivante )

En ce début d'année, il faut particulièrement veiller à ce que les oignons, ails et autres alliums soient à l'abri de la lumière, dans un endroit sec et aéré. Sinon............?

Des germes commencent à pointer tandis que les chairs s'attendrissent, voire pire !

Il convient alors d'utiliser les bulbes au plus vite, en les cuisinant en tartes, soupes ou autres soufflés, ou en confectionnant de savoureuses conserves.

Nous vous en donnons une recette : CONFIT D ' OIGNON

Une marmelade parfaite pour accompagner poissons fumés, viandes froides et charcuteries.

Réchauffée, elle côtoie saucisses, boudins, escalopes....

Pour 4 à 5 pots de 225 gr :

Faites revenir à feu très doux 750 gr d'oignon finement émincé dans 2 cuillères à soupe d'huile, puis saupoudrez de sucre (150 gr) . Laissez caraméliser durant 15 minutes avant de mouiller le tout avec 4 cuillères à soupe de crème de cassis et 25 cl de vin rouge.

Portez à feu vif puis laissez cuire à petit feu durant une demi-heure. Versez la marmelade bouillante dans des pots. Attendez quelques jours avant de déguster. Pour se conserver une année et plus, les pots doivent être stérilisés (compter 1 heure après ébullition).

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Que faire des tontes de pelouse ?

20 Mars 2014 , Rédigé par Charlotte Barbut Publié dans #nos conseils

20 mars 2014, je ressors la tondeuse. L'herbe a bien poussé. Mais que faire des tontes ?

On peut en mettre dans le composteur en petite quantité et en mélangeant bien. Ceci aide à la montée en température et ainsi à l'assainissement de votre compost. Mais lorsqu'on a beaucoup de tontes, on ne peut pas tout mettre dans le composteur. Et surtout elles peuvent être beaucoup plus utiles autre part dans le jardin.

Par exemple au pied de vos arbres fruitiers.

Tout d'abord vous désherbez bien. Vous pouvez ensuite apporter un peu de compost que vous mélangez avec la terre en surface à l'aide d'une griffe. D'après Denis Pépin, il vaut mieux faire cet apport en automne, tous les deux ans, à raison de 2 à 3 kg/m², vers l'aplomb de la couronne, pas autour du tronc.

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